Ce n’est pourtant pas le seul obstacle lors du développement de ce type de robots.
En effet, le moindre millimètre d’erreur lors d’un perçage de matériel dans une usine de production, peut nuire à toute la chaîne. Il faut alors jeter/récupérer les pièces endommagées, régler le robot si possible ou en changer. Ce qui se traduit par une perte de temps, des coûts supplémentaires pour l’entreprise et des déchets imprévus ; l’opposé de ce qu’est censé apporter le robot à l’industrie.
Tant de risques qui font que la dynamique d’un robot industriel est essentielle en tout point à son fonctionnement et à son entrée sur le marché.
C'est pour cette raison que l'industrie ne cesse de faire progresser ses robots, en témoigne Yumi, robot « coworker » dernier cri.
A l'instar des robots industriels, les robots domestiques sont bien encrés dans le marché. Aspirateurs, nettoyeurs ou encore tondeuses, ils ont tous un point commun ; une dynamique simple leur permettant d'effectuer les tâches les plus sommaires.
Il ne faut pourtant pas les dénigrer. Leurs algorithmes de déplacement leurs permettent de reconnaître lorsqu'ils sont au bord d'un escalier, contre un mur, un pied de table etc.
L’industrie emploit depuis plusieurs années déjà des robots industriels. Comme leur nom l’indique, ils assistent les travailleurs dans leurs tâches, comme la soudure, l’assemblage etc.
Ceux-ci présentent l’avantage d’être particulièrement précis à une vitesse très élevée. Les algorithmes développés pour permettre à ces robots de travailler ne sont pas les plus complexes, puisqu’il « suffit » de faire répéter les mouvements au robot.
Pourtant ils doivent être extrêmement fiables. Il ne faut pas oublier qu’ils manipulent des objets potentiellement dangereux pour leurs collègues de chair comme dans le cas de robot soudeurs.
Certains robots, dont le très connu ASIMO, sont entièrement dédiés à la recherche dans le domaine de la dynamique des robots humanoïdes. Si pour des robots sur roues, ou des robots comprenant uniquement des bras, le problème de la dynamique a été en partie surmonté pour créer des robots très fonctionnels, pour ce qui est des bipèdes, c'est une autre question.
Si cela ne semble pas très impressionnant de prime abord, c'est bien sur la base de tels algorithmes qu'on pourrait voir arriver des robots d'assistance domestique poussés.
De tels robots sont en effet déjà en développement depuis près d'une dizaine d'année, certains ont pour vocation de guider les aveugles, d'autres l'assistance aux personnes âgées, mais tous doivent être capables de se repérer et de se mouvoir parfaitement dans une maison.
En effet si les robots bipèdes se déplacent relativement bien sur sol plat, il est très difficile ne serait-ce que de leur faire monter des escaliers, et ce pour une raison très simple : la plupart des mouvements humains ne se traduisent pas (encore du moins) en algorithmes. Prenons un exemple ; vous marchez sur une grosse pierre sans la voir, tout de suite votre cerveau va envoyer un signal a vos membres, leur ordonnant de s'aligner de manière a éviter la chute. Maintenant, si un robot marche sur cette même pierre, comment pourrait il connaître exactement la dimension de la dite pierre ? Il n'a pas le sens du toucher. A chaque obstacle un mouvement différent, c'est sur ce point que butent les ingénieurs. Une articulation aussi parfaite que celle des animaux, s'adaptant à tous les obstacles franchis ou évités , est synonyme d'une infinité de mouvements possibles, et à exécuter dans la seconde . Telle est la complexité du problème de la dynamique chez les robots bipèdes.
ROBOTS INDUSTRIELS
RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
ROBOTS DOMESTIQUES
La dynamique est par définition l'essence des automates.
Les robots n'échappent donc pas à cette règle et leur évolution est régie par la recherche d'une dynamique optimale. On peut clairement discerner différents domaines de robotique où la dynamique a évolué différement: La médecine, l'industrie, ou même la recheche pure sont des secteurs où celle-ci n'impose pas les mêmes règles.
Cette influence a poussé les ingénieurs a penser de manière différente l'évolution de leur machine.
